Maelys Wanderoild
Globetrotteuse et des projets plein la tête
Maelys Wanderoild a 26 ans. Elle est ingénieure-entrepreneure et a entamé avec son compagnon Flavien un tour de France.
Objectif : découvrir les différentes régions de France, notamment en y travaillant et mener de front un projet plus personnel axé sur les intelligences multiples.
Quel est ton parcours et peux-tu décrire ce que tu fais comme métier ?
Je suis originaire de Grenoble. J’ai fait des études d’ingénieur à l’UTC à Compiègne puis un Master entrepreneur à l’École de management de Grenoble (GEM).
J’ai une double casquette : j’ai une activité d’accompagnement de PME industrielles basé sur le développement de la performance industrielle et je travaille aussi sur la mise en place d’une stratégie de croissance pour les PME. Je mets particulièrement l’accent sur tout ce qui concerne l’accroissement du potentiel humain. Car je suis persuadée que la réussite de ces entreprises est directement liée à l’homme qu’il y a derrière comprenant ses motivations, ses capacités à se développer dans son travail et à y trouver du sens.
En plus de cela, je viens de me former à la PNL. Je viens tout juste d’être certifiée et depuis, j’aide les gens à se préparer à des entretiens d’embauche, en faisant notamment avec eux de la préparation mentale. L’autre partie consiste à permettre aux personnes de mieux s’organiser et de mieux gérer leur temps.
Quel est ton projet actuel ?
Je fais un tour de France avec mon compagnon. On avait envie de travailler et de découvrir différentes régions en France. Nous sommes partis de Grenoble et Valence est notre première étape. En fait on s’est retrouvés ici grâce à notre attrait pour l’Ardèche… mais on s’est vite retrouvés dans la Drôme (rires). Sinon, j’ai un autre projet, plus personnel, en parallèle de ce voyage, qui est lié à mon intérêt pour les intelligences multiples. D’après Howard Gardner, qui est un psychologue du développement, il y aurait 9 formes d’intelligence et chacun de nous en a plusieurs prédominantes – plus ou moins 4 en moyenne. L’idée est de suggérer que, selon cette théorie, le système scolaire pourrait être amélioré s’il les prenait toutes en compte en non pas seulement deux comme il le fait actuellement (la logico-mathématiques et la verbale-linguistique). Mon projet est d’aller explorer ces autres formes d’intelligence et d’aller rencontrer des acteurs, en France, qui ont déjà développé des choses autour de ce sujet.
Cette théorie pourrait aussi être très utile dans le milieu professionnel, notamment pour le travail en équipe.
A terme, j’aimerais réaliser des supports qui permettraient aux gens d’expérimenter leurs différentes formes d’intelligence et d’aller plus en profondeur dans chaque forme. Et voir ce qu’ils peuvent en faire avec. Je prends souvent l’exemple des enfants dyslexiques et je me dis que cela pourrait notamment beaucoup les aider. Du fait que l’intelligence verbale linguistique n’est pas toujours la plus facile pour eux, ils vont pouvoir utiliser leurs autres intelligences pour arriver au même résultat.
Comment as-tu découvert La Forge Collective ? Avais-tu déjà fait du coworking ?
Oui, j’ai déjà fait du coworking à Grenoble car j’ai beaucoup fréquenté les milieux entrepreneuriaux. Je suis tombée sur La Forge Collective complètement par hasard (rires). Quand on va dans une région, avec mon compagnon, on a pour habitude de prendre une première journée pour visiter la ville, s’informer de tout ce qui existe, les événements, les organismes, tout ce qu’on a envie de voir. Et pendant qu’on visitait Valence, nous sommes tombés sur La Forge Collective. Et je me suis dit “génial” car je n’avais pas du tout pensé travailler dans un espace de coworking.
Alors, qu’en as-tu pensé ?
J’y suis restée une semaine pour travailler sur mon site internet. Mes premières impressions étaient super. Les espaces de coworking, moi j’aime beaucoup, car ça permet de ne pas être seul. Cette semaine, j’ai vu la différence en regain de motivation. En fin de semaine, j’avais la pêche que j’avais moins au début, parce que travailler seul, c’est pas facile. Je trouve que c’est le défi de l’entrepreneur, et là, il y a toujours du monde, donc on mélange liens, entraide… Thierry [Pigeard, le “maître de forge” NDLR] a regardé mon site et m’a donné son avis en tant que graphiste. Ça m’a beaucoup aidée. J’ai vu la différence entre avant et après. Du coup, j’ai bien avancé, je suis contente. Et puis c’est toujours intéressant de savoir sur quoi travaillent les autres, c’est inspirant.
Après Valence, quelles seront vos prochaines étapes ?
Après trois semaines à Valence, je vais voir si je peux rencontrer des gens à Montpellier. Paris n’est pas prévu, mais on ira peut-être quand-même. C’est en cours de négociation avec Flavien (rires). Tous les deux, on est plutôt montagne et sport de la nature… Mais pour le travail et culturellement parlant, c’est très riche. On est partis début octobre et notre tour devrait se terminer en juillet. Car en août on sera en Amérique latine.
En savoir plus sur les activités de Maelys : MWD Conseil
Propos recueillis par Viviane