Le coworking rebat les cartes du travail

Un dossier passionnant sur la manière dont les Tiers-Lieux changent l’approche sur le travail.

Un dossier signé Marie-Noëlle Cacherat, merci à elle, qui montre à travers des interviews de fondateurs, Luc à Latelier de Die, Thierry à La Forge Collective de Valence, le collectif de l’Usine Vivante à Crest, mais aussi par des témoignages d’utilisateurs de ces lieux différents et atypiques.

Les témoignages des Forgeron(e)s

Il n’y a vraiment que les Forgeron(e)s pour parler aussi bien de ce que leur apporte de travailler à La Forge Collective.
Propos recueillis par Marie-Noëlle Cacherat.

Marion Sarano

27 ans, graphiste-illustratrice indépendante, La Forge

« J’ai intégré La Forge en septembre 2 015. À plein-temps.
J’ai mon bureau et j’ai pour voisin une architecte et un indépendant qui s’occupe de restauration collective bio. C’est important de séparer le travail de la maison. Et La Forge, c’est bien pour recevoir ses clients. Entre coworkeurs, on crée une émulation au boulot. On peut solliciter les compétences des uns et des autres. J’ai ainsi sollicité celles de la traductrice pour un livre pour enfants. Et d’un codeur pour mon site web. »

Olivier Duvert

51 ans, dirigeant de la Nouvelle Route, La Forge

« J’ai intégré La Forge dès le premier jour. C’est mon espace de travail. J’ai un bureau dédié. Je viens quasiment tous les jours. L’intérêt d’un espace de coworking, c’est qu’on y rencontre du monde, qu’on y trouve des compétences variées. Même s’il n’y a pas de partage professionnel, on partage des conseils, une émulation. On est dans un environnement de travail. De La Forge, j’ai franchisé la formation à l’éco-conduite à Paris, Lyon, et Manosque. »

Hugo Peristil

27 ans, chef de projet webmarketing, La Forge

« Je travaille pour Smile Media. Quand il m’a embauché, mon patron, qui avait expérimenté la formule, a insisté pour que je sois en télétravail.. Je supervise des projets web et je viens à La Forge quasiment tous les jours aux horaires qui me conviennent. C’est agréable parce qu’il y a tout ce qu’il faut au niveau matériel et que je suis en contact avec les autres Forgerons. Si, par
exemple, j’ai besoin d’un graphiste, je sais que je trouverai les compétences. »

Le chiffre : 88 %

C’est le pourcentage des espaces de coworking qui voient leurs coworkeurs associer leurs compétences sur un ou des projets spécifiques.

Et trois questions à…

Léonard Lenglemetz, du pôle Numérique sur le rôle des animateurs dans les Tiers-Lieux.